Témoignages d'étudiants

Thomas Le Page (ancien élève ingénieur) : Aller/Retour de l’Europe à l’Asie

D’Edimbourg à Hô Chi Minh Ville, de Saigon à Glasgow, Thomas Le Page fait le pont entre l’Asie et l’Europe et entre CY Tech et AMARIS… Il nous fait partager son carnet de voyage !

Quand vous étiez lycéen,  comment envisagiez-vous votre avenir ?

Au lycée, j’étais assez intrigué par le web sans pour autant être un « geek ».  Je me suis renseigné sur CY Tech à l’occasion d’un Salon étudiant à Toulouse. L’état d’esprit de l’Ecole m’a plu et puis la très bonne insertion professionnelle de ses diplômés m’a décidé à l’intégrer.

Quelle formation avez-vous suivie ?

Je suis entré en Prépa CY Tech à Pau pour deux années, puis j’ai intégré l’École d’Ingénieurs spécialité informatique. J’ai choisi de saisir plusieurs opportunités offertes par l’institution : un double diplôme à Grenoble Ecole de Management et aussi une mobilité académique en Écosse. A l’université partenaire Heriot Watt, j’ai effectué, là aussi en double diplôme, un Master de Management des Systèmes d’Information.

Que retenez-vous de cette expérience sur un campus étranger ?

Avec 22 000 étudiants, Heriot Watt est une université beaucoup plus grande que la nôtre à l'époque. Ce cadre d’études était nouveau pour moi. L’enseignement alternait des cours en petits groupes et des cours magistraux en amphi. La formation m’a apporté une solide base théorique mais j’ai surtout apprécié la diversité des cours dispensés (de la gestion de projet aux systèmes d’information, en passant par le développement mobile, la sécurité réseau…). Et puis j’ai pu aussi faire beaucoup de sport !

Comment avez-vous démarré votre vie professionnelle ?

A la fin de mes études, j’ai directement trouvé un poste chez AMARIS, société de Consulting qui intervient dans le monde entier. J’ai commencé par un statut de VIE avec des missions dans différents pays : d’abord pendant 10 mois à Vienne en Autriche, puis j’ai eu la possibilité de monter un projet au Viet Nam. Là-bas, j’ai recruté une équipe de 15 personnes, formé des chefs de projet, des développeurs. Une mission intense qui a duré 15 mois. Aujourd’hui, il y a une soixantaine de collaborateurs sur cette activité à Hô Chi Minh Ville. Mais je souhaitais revenir en Europe.

Quel est votre poste actuel ?

Après un passage par Saigon, je suis revenu en octobre 2016 en Écosse à Glasgow où j’ai créé le Département Audit des Systèmes d’Information du groupe AMARIS, département que je pilote désormais. J’ai la responsabilité des certifications, projets qualité/ sécurité/sûreté/environnement et de l’intégration des systèmes d’information,  par exemple dans le cadre d’acquisitions.

Quels conseils donneriez-vous à des étudiants ou à de jeunes diplômés qui vont bientôt partir à l’étranger ?

Je dirais qu’il faut savoir rester très ouvert aux autres cultures et faire preuve de beaucoup d’humilité. Être curieux en termes de métiers et de destinations, ne surtout pas délaisser l’anglais ni les autres langues et prendre le temps de bien préparer sa mobilité en recourant par exemple au statut de VIE qui m’a très bien convenu.

En un mot,  CY Tech et vous c’est ...?

J’aime bien la notion de famille qui transpire à laquelle j’ajouterai le mot Sciences.

Témoignage d’une expérience dans un laboratoire de recherche à Novossibirsk University, en Russie : 

Pourquoi avez-vous fait votre stage d’ING1 en Russie ?

Plusieurs facteurs ont influencé notre décision. D'abord, la Russie en elle-même. C'est un vaste et mystérieux territoire et nous ne savions pas si nous aurions d'autres occasions pour y aller. Il faut l'avouer, nous avions aussi envie de vérifier certains clichés sur ce pays. Les facilités d'organisation et de préparation du voyage générées par le partenariat avec l'université de Novossibirsk vous encouragent, c’est vrai, à partir en plein cœur de la Sibérie.

Quel était le sujet de votre stage et comment s’est-il déroulé ?

Notre sujet de stage consistait à effectuer des recherches sur un système de cryptographie en C++. Celui-ci utilise de l’arithmétique modulaire de nombres complexes. Le sujet était intéressant aussi bien du côté informatique, que mathématique. Notre tuteur, un professeur russe, parlait, heureusement, anglais et nous voyait deux fois par semaine dans l'université afin de nous guider dans nos recherches. Nous avons finalement écrit un article scientifique, qui est prêt à être publié.

Quelles difficultés avez-vous dû confronter pendant le stage et dans la vie quotidienne ? (barrière de la langue, formalités …)

Nous ne connaissions pas du tout le russe avant de partir. En fait, la majorité des russes que l'on a rencontrés dans l’université parlaient anglais, mais en dehors, c'est vrai que ça se complique. Au niveau des papiers, il fallait juste faire attention avec la demande de visa car le timing avant le départ était serré mais avec un organisme spécialisé cela a été facile et rapide. Nous n'avons vraiment pas eu de problème sur place.  Les russes sont très accueillants.

Est-ce une destination/expérience que vous conseilleriez à vos camarades ? Pour quelles raisons ?

Nous recommandons cette expérience car c'est une occasion exceptionnelle de découvrir la Russie, de faire sa mobilité à l’international et en même temps d’avoir un sujet de stage intéressant. Le stage n'est pas rémunéré mais grâce à des financements comme l’aide de la Région Nouvelle Aquitaine, les billets d'avion, le logement et une bonne partie des besoins alimentaires ont été pour nous couverts. La vie là-bas est bien moins chère qu'en France.

Que vous a apporté cette expérience, professionnellement et personnellement ?

C'est une bonne expérience humaine. Nous avons pu découvrir comment vivaient les jeunes russes et voir les différences entre leur culture et la nôtre. Professionnellement, nous avons une belle plus-value à valoriser sur notre CV.

Un mot en russe, pour finir ?

Большое спасибо (se dit "Bol'shoye spasibo" qui veut dire merci beaucoup)